ADIEU LES REBELLES





Adieu les rebelles !

de MARIE-JOSEPHE BONNET

Flammarion, 2014

 
Adieu les Rebelles ! Est un livre éminemment politique. Écrit à la suite des mouvements de protestations LBGT pro " mariage pour tous" voté en France en 2013, il retrace l'histoire de la mobilisation féministe depuis la création du MLF jusqu'aux jours d'aujourd'hui où les hommes, les gays, revendiquent leurs droits à l'enfant.

Pourquoi ce livre au milieu d'ouvrages traitant plus des relations entre la femme et les traditions que d'événements "sociétaux" (je mets des guillemets car je trouve cette expression un peu bon-chic bon-genre, très révélatrice de l'esprit bo-bo régnant dans les cours carrées des palais de la république bourgeoise bien pensante parisienne) ?

Donc, pourquoi ?

Marie-Josèphe Bonnet fut une des seules femmes intellectuelles, féministes, revendiquées lesbiennes, qui eurent la force et le courage de se prononcer contre l'idée prédominante dans les quelques rares médias qui donnèrent la parole à une autre voix que celles, manichéennes, entendues partout ailleurs. Et le jour où j'ai pu avoir accès à une de ses interviews dans laquelle elle expliquait sa position, c'était dans les pages... du Figaro. Pourquoi cette femme de gauche, militante de toute une vie pour la libération des femmes en générale et des lesbiennes en particulier, se retrouvait interviewée par le Figaro ? Simplement parce qu'aucun des grands organes de gauche n'avait accepté de relayer une opinion par trop dissonante.

J'appelle cela de la discrimination.

La mise en place de la loi du mariage pour tous, la stratégie politique qui permit l'érection de cette loi, divisa la France en deux :

  • D'un coté les bons, les pro.
  • De l'autre les méchants, les anti.

On ne pouvait pas être anti de gauche et pro de droite, on ne pouvait pas être pro-oui-mais-réfléchissons-sur-certains-aspects et anti-mais-on-peut-discuter.

Comprendre la position de Marie-Josèphe Bonnet ;

C'est vrai, il peut être doux pour tout homosexuel de pouvoir vivre une vie "normale", se sentir reconnu et à l'abri. A l'abri des moqueries, à l'abri du rejet. Si mon couple capote, si je meurs que devient mon conjoint ? Le mariage des couples homosexuels est le même que celui des hétérosexuels, il permet de sécuriser les personnes. Il permet aussi une reconnaissance sociale et familiale et une liberté d'égal à égal vis à vis des couples hétéros. Maris-Jo Bonnet remet cette revendication dans le contexte, vrai, de l'après épidémie du sida qui fit d'énorme ravages dans les communautés gays.
Gays.
Car si on y regarde de plus près, on observe qu'effectivement la revendication pour le mariage pour tous est essentiellement une revendication pour le mariage gay. On a souvent tendance à amalgamer, même aux USA, gays et lesbiennes. On pense que puisqu'ils sont "homosexuels" tous les deux, alors leurs besoins sont les mêmes.

Pas du tout.

Le gay peut se satisfaire d'une existence dans une société patriarcale, la lesbienne ne le peut pas du tout. Il peut parce qu'il est l'apologie même du pouvoir Mâle au sein d'un monde fait pour et par les hommes Mâles (on traite souvent le gay de sous-homme ou de femmelette, parce que l'on reste trop dans une idée schématisée du couple passif/actif. En réalité, le couple homosexuel échappe à cette vision judéo-chrétienne du rapport femme/homme). Elle, ne peut pas parce qu'elle est totalement Femelle au sein d'un monde fait par et pour les hommes Mâles ne contenant pas une goutte de féminité.

C'est sans aucun doute la raison de la présence importante des lesbiennes dans les groupements féministes. Elles sont les premières concernées, les premières expérimentatrices du dépassement obligé des limites, des rôles imposés aux femmes dans nos sociétés machistes, simplement par nécessité (il faudrait que les féministes hétéro comprennent cela et cessent de dénigrer les interventions des lesbiennes au sein du mouvement car elles prennent alors le risque de jouer le jeu d'une tradition qui refuse à la femme sa capacité d'indépendance sociale et intellectuelle).

Une lesbienne ne va jamais attendre d'un homme quelconque qu'il la "sauve", elle ne peut épouser aucun homme pour la carrière de celui-ci, elle ne va jamais pouvoir se contenter d'un salaire de seconde zone parce que sa compagne ne va pas forcément gagner beaucoup plus qu'elle. Une lesbienne est moins "libre" qu'une hétéro parce qu'elle est obligée de subvenir à ses besoins par elle-même.

Ce que revendique une lesbienne c'est sa liberté à entamer une carrière professionnelle totale et reconnue, c'est aussi ne pas être jugée parce qu'elle n'est pas mère ou qu'elle porte des pantalons, ne se maquille pas, n'est pas "féminine" - suivant la conception qu'ont les hommes de la "féminité" (= objet de désir).

Bref. Nous voyons bien ici à quel point les buts sont différents.
La lesbienne veut s'intégrer en tant qu'individu actif dans le monde, le gay veut s'installer dans une bulle sécuritaire et rassurante.
Je schématise en gros car il est évident et même souhaitable qu'il y ait des intermédiaires entre ces deux positions extrêmes. Ce sont ces intermédiaires qui permettent le dialogue. Mais ce qui est intéressant ici, si l'on décrypte bien les choses, c'est de percevoir qu'il est difficile d'assimiler totalement les réclamations des uns aux nécessités des autres. Il ne s'agit pas de discréditer le besoin des gays vis à vis du mariage, il s'agit de bien intégrer l'idée que malgré la volonté des personnes pratiquant une sexualité "hors normes", selon les normes traditionnelles françaises, de se rassembler pour se renforcer sous l'acronyme LGBT, la Lesbienne est différente du Gay qui est différent des Bi.e.s qui est différent.e du.de la Trans. Et il ne s'agit pas de faire acte de séparation mais acte d'adaptation que de reconnaître ces différences. La différence n'est pas une opprobre elle est au contraire une merveille car elle permet à chacun d'élargir son expérience et d'accroître sa conscience. En réalité, nous devrions revendiquer notre droit à la différence, nous devrions rejeter la normalisation en tant que perte de notre originalité et de notre potentiel créatif.
Plutôt que de réclamer le même mariage, les mêmes soi-disant droits à l'enfant que les autres, nous devrions nous atteler au travail de l'évolution et de la transformation des fondamentaux de notre société afin que le poids culturel et social s'allège sur nos épaules.
Car c'est effectivement le poids de l'environnement culturel et social qui exige de nous notre entrée dans la normalité.

C'est peut-être ce poids là que Marie-Josèphe Bonnet oublie lorsqu'elle aborde le "droit à l'enfant" réclamé par les homosexuels de tout bord.

Elle s'étonne de voir la position évoluer chez les femmes de "mon corps m'appartient et je choisis le moment d'avoir un enfant" à "le but de mon couple est de procréer par tous les moyens car j'en ai le droit comme les autres" (on devrait de plus se demander qui sont ces autres et qu'est-ce que la normalité ? ). Elle pense que cette évolution vient des gays.
Ce que je ne crois pas. Pas particulièrement.

En réalité quelle est l'énorme différence entre la génération des baby-boomers et celle des jeunes gens d'aujourd'hui ?

En 1960 la télévision était encore fort rare dans les foyers. Si les messages publicitaires étaient au moins aussi stéréotypés qu'aujourd'hui, ils étaient plus récents et surtout beaucoup plus rares ! Il n'y avait pas ou peu de dessin animés véhiculant les idéaux de la famille patriarcale (les Shadocks par exemple ne véhiculaient rien de particulièrement conventionnel...) et surtout, nous en étions à la première génération "d'enfants télé". Les esprits restaient libres et constructifs - ils étaient de plus profondément choqués par les conséquences des deux guerres mondiales et voulaient sortir des impasses politiques qui généraient encore d'autres guerres traumatisantes.

Aujourd’hui nous sommes à la quatrième ou cinquième génération télé ! Des enfants imbibés de famille ricoré qui vont au moins une fois par an à Noël au cinéma voir un Walt Disney (lire la dernière chronique Des Martiennes à ce propos).

Quel discours délivrent les messages publicitaires, les dessins animés et les bandes dessinées classiques ?

Couple = papa (qui travail) + maman (à la cuisine et au ménage) = enfants.

On oublie trop souvent le rôle de la télévision dans l'évolution des mœurs des jeunes générations. On oublie le bombardement subit dès le plus jeune âge par plusieurs générations d'enfants et, désormais, de parents. C'est ce message, perturbant, intrusif, violent, qui engendre ces revendications étranges et totalement opposés aux intérêts réels des personnes, ces fascinations pour une société hyper libérale et toujours plus patriarcale (malgré ce que l'on en dit) et cette espèce de généralisation de la bonne pensée/bonne conscience envahissant notre quotidien (le faux bio, par exemple, les pétitions sur le web, la défense des grandes causes sans remise en question de sa propre discipline, etc.) tout en maintenant un rythme de vie totalement égoïste et borné ; ma voiture, mon confort, ma télé, mon réseau web et mon bébé. Parce que "Je le vaux bien".

Hier la communauté homosexuelle luttait pour une remise en question profonde de la société, aujourd'hui elle veut s'y fondre. Qu'importe le poids qu'elle ajoutera à la planète. La communauté LGBT veut consommer à outrance "comme les autres" et participer pleinement et avec joie à la surpopulation mondiale comme le rappelle si finement Marie-Jo Bonnet à la fin de son livre.

C'est ainsi que je place Adieu les Rebelles ! ici dans cet espace, parce que M.J. Bonnet représente une opinion forte et vraie, réellement réfléchie et éprouvée. Elle sort de la ligne de conduite préétablie par les institutions politiques et culturelles, elle a le courage de proposer une réflexion non-uniforme qui participe à l'élaboration d'une pensée diversifiée et multiple.

Qu'elle soit entendue.

 

ADIEU LES REBELLES ! de Marie-Josèphe Bonnet

Chez Flammarion, 2014
137 pages





 

 

 

 

 

 

 

 

 

RÊVER L'OBSCUR ; FEMMES, MAGIE ET POLITIQUE




de STARHAWK

Rêver l'obscur : femmes, magie et politique

Titre original :

 Dreamind the Dark. Magic, Sex and Politics

 

Réédité aux Éditions Cambourakis, collection "Sorcières", 2015

Traduit de l'anglais US par Morbic

Nous pouvons le dire sans préambule, Starhawk est une sorcière. Une vraie. Une sorcière païenne se revendiquant héritière de ces femmes qui, en Europe au cours des XVIe et XVIIe brûlèrent en place de grève, comme on disait à l'époque, pour éréthisme. Tout un courant, fragile et ténu alors, bien que millénaire et d'une grande richesse, disparut presque définitivement de la surface de la Terre.

Les Sorcières disparurent.
Les tenants des religions judéo-chrétiennes dansèrent autour des bûchers.
Une formidable et splendide culture s'évaporait.

Car, ce n'est pas vrai, les sorcières n'étaient pas méchantes, elles n'étaient ni bossues, ni laides, ni vieilles (du moins pas tout au long de leur vie), elles n'avaient pas de nez crochu, elles ne pratiquaient ni le sacrifice humain ni la magie noire. Elles ne travaillaient pas uniquement dans leurs intérêts mais dans l'intérêt des autres, de la communauté, du village, des hommes et des femmes. Leurs avis représentaient la sagesse divine, l'ancestralité d'une tradition empirique d'une nature immanente.

Une certaine écoute de la nature vivante au sein de laquelle l'humain se déployait, vivait, s'ébrouait comme une jeune pousse maladroite.

Femmes, Magie et politique, n'est pas un livre historique qui nous décrit la vie des sorcières avant et pendant le christianisme, il nous fait un constat de la situation économique et politique de l'époque moderne et se sert des concepts et vécus primordiaux pour nous offrir des solutions.

Mais en quoi les traditions païennes et ancestrales, abandonnées quasiment totalement depuis plusieurs siècles, oubliées, dénigrées, diabolisées même, pourraient-elles nous aider à résoudre le dilemme actuel ? En quoi ces traditions élémentaires, simples, totalement dénuées de connaissances technologiques pourraient comprendre notre problématique ?

Les anciens peuples vivaient dans les forêts, nous vivons dans des villes en béton. Ils semaient, récoltaient les fruits de la Terre au rythme des saisons, nous labourons, arrachons des produits de rentabilité immédiate au rythme des bons vouloirs des lobby agro-industriels, ils priaient la Déesse créatrice du monde, nous nous prosternons devant le Grand Dieu de la consommation sacrée.

Quelle leçon pourraient donc bien nous apporter nos si anciens ancêtres alors qu'ils ignorent tellement la moindre miette de ce qui fait notre quotidien ?
Effectivement, ils n'ont rien à nous dire, nous avons juste tellement à regarder.
Regarder réellement le monde dans lequel nous vivons. Observer ce qui nous en éloigne, chercher à comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là, et surtout, surtout, découvrir comment revenir à une situation de rééquilibrage et d'harmonisation.

Ayant refait le lien entre les anciens et les temps d'aujourd'hui, Starhawk observe, comprend et propose. Elle observe que depuis 2000 ans, depuis l'établissement du judéo-christianisme, depuis même l'arrivée des concepts de la culture arienne sur les bords de la méditerranée et l'Europe de l'Ouest, un déséquilibre profond a commencé à se creuser entre la Terre et l'humanité. Une humanité toujours plus agressive, plus exigeante, plus radicale et affreusement insensibilisée et suicidaire.

Quelque chose se passa un jour qui brisa un lien.
Cette chose, c'est le patriarcat.
Il détruisit le lien, le lien entre le paysan et la terre. Il créa la hiérarchie, la différence reniée, l'oppression du fort sur le faible, de l'homme sur la femme, du blanc sur le noir (le jaune et le rouge aussi d'ailleurs), de l'humain sur l'animal et la nature en général.

Pourquoi et comment ?
Ce n'est peut-être pas le patriarcat en lui-même qui engendra toutes ces situations dégénérées, c'est surtout sa notion d'un dieu « hors du monde ».

Expliquons-nous.
La Déesse est la créatrice de tout ce qui vit et existe sur la Terre et dans l'univers. Elle engendre, renouvelle, transforme, tue, ressuscite, broie, donne et reprend, bref elle crée le cycle de la vie et participe pleinement à chaque mouvement de cette vie. On la retrouve donc partout. Dans la pierre immobile, le brin d'herbe frissonnant sous la bise, elle est dans la bise même, l'arbre mémoire, le chevreuil furtif et l'humain bravache. Elle est même, j'en suis sûre, dans le câble électrique, dans le processeur de mon ordinateur. Elle est partout et tout est en elle. C'est ce que l'on appelle l'immanence. Nous sommes chacun une parcelle de la Déesse.

Cette particularité immanente de la Déesse fait que, étant tous une parcelle, une représentation très exacte et intègre d'elle-même, nous sommes tous égaux absolus. Toute personne possède de la valeur, toute opinion est écoutée, entendue ; toute existence respectée et sacrée. Il n'y a pas de suprématie, pas d'hégémonie, pas de recherche de conquête, pas de pêché, pas de paradis, pas d'enfer.

A contrario, le système patriarcal se base totalement sur la hiérarchie, car son dieu est unique dans un lieu unique qui ne se situe pas sur la Terre mais au-delà de la Terre, hors de l'existence charnelle. Ce dieu est immatériel, il rejette la chair, la sensualité qui, pour lui, représente la Chute et la Faute. L'incarnation est donc une punition, le but de tout être est de chercher à sortir de cet état de chute en réalisant des performances extraordinaires qui nous permettront au fur et à mesure de terribles sacrifices et d'une énorme soumission à Son autorité de monter les échelons pour atteindre enfin l'état supposément idyllique de non incarnation, d'Illuminé.

C'est cette idée de « montée des marches » qui engendre le concept de la hiérarchie, c'est la bataille provoquée par cette course au « dépassement » qui encourage le conflit entre les individus et/ou les groupes d'individus.

Mais la raison même de l'éloignement, de la désacralisation du phénomène naturel, de l'existence, de la vie en général, c'est justement cette position toute particulière de ce dieu « hors le monde ». Puisque dieu n'est pas de ce monde alors rien ici n'a de valeur. La matière est morte, sans vie sans âme à partir du moment où elle n'est pas humaine. L'incarnation étant la conséquence d'une faute, une punition donc, elle est maudite et indigne d'intérêt. Les religieux se flagellent, maltraitent leurs propres corps, ils maudissent et fuient la sensualité, abhorrent la sexualité et torturent sans vergogne persuadés du bien fondé de leur sadisme.

Plus le temps passe, plus le dieu s'éloigne, plus la vision du monde patriarcal se systématise. Au fur et à mesure que l'homme (car cette fois-ci, il s'agit essentiellement de l'homme) construit des machines, il s'identifie, et le monde avec lui, à ces mécanismes artificiels froids et mornes et conçoit le monde, la planète, la nature, la vie comme une machine bio-mécanique sans esprit ni conscience.

Le monde est un outil à son service.
Seul son profit immédiat compte.
C'est ici que nous en arrivons à tous les excès dont nous sommes témoins actuellement.
Destructions en pagaille de notre environnement – grâce auquel nous vivons, bien que nous ayons un peu tendance à l'oublier – massacres ignobles et innommables de tous les êtres vivants qui sont sensés nous accompagner ici (abattoirs industriels, élevages intensifs honteux, pêches excessives, destructions de forêts millénaires, etc., etc.), exploitation ignoble de la misère et de la faim de nos propres semblables.

Starhawk nous montre combien nous entrâmes dans un processus d'annihilation totale à partir du moment où notre vision se fit myope et qu'il nous fut impossible de percevoir la divinité dans toute chose. Le dieu « transcendant » non incarné engendra mort et souffrance.

Cependant, Starhawk ne se contente pas de faire le constat. Elle cherche des solutions et en propose plusieurs. Elle cherche, elle expérimente.

Au sein de son convent de sorcières, au sein de diverses associations et surtout au cours d'actions militantes anti-nucléaires, anti-militaristes ou encore anti-lobbying aux USA et en Europe. Car elle ne se contente jamais de théoriser, elle ne fait pas ses petites expériences en sécurité dans son petit « laboratoire » expérimental quelque part dans une ville confortable californienne. Elle va au feu, comme on dit. Et c'est justement cette faculté qu'elle a de prendre de véritables risques non seulement moraux mais également physiques (elle a fait plusieurs séjours en prisons) qui intensifie sa pensée en la rendant juste et sincère.

Rêver l'obscur ; Femme, Magie et politique nous raconte une très belle histoire, vraie, intense, nous ouvre aussi à un monde peu connu en France. Un monde spirituel non coupé de l'existence et des questionnements terrestres, un monde habité par une divinité en perpétuel évolution et pourtant d'une intense sagesse ancestrale et primordiale.

À lire absolument.

 

FEMMES, MAGIE ET POLITIQUE de Starhawk

352 pages
Aux Editions Cambourakis, Collection "Sorcières", 2015




 
 
 
 
 
 
 

ALLER PLUS LOIN

 

https://www.youtube.com/watch?v=zV-MsQYrW0g

Discussion sur les Sorcières néo-païennes avec Isabelle Stengers.

SOIRÉE FEMMES, MAGIE & POLITIQUE AUTOUR DU LIVRE DE STARHAWK RÊVER L'OBSCUR
19 JUIN 2015 // AU MILLE PLATEAUX
Rencontre en présence de la philosophe Émilie Hache, de l'écrivaine Anne Larue et de l'éditrice Isabelle Cambourakis
 
 Un article sur les Sorcières dans le Télérama.fr

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